WandaVision, la suite du Marvel Cinematic Universe? (Vidéo)

WandaVision, la suite du Marvel Cinematic Universe? (Vidéo)

Prévu pour 2020, black Widow n’est toujours pas sorti en salle, et pourrait devenir une exclu Disney+

Alors que la pandémie fait rage partout dans le monde et que les cinémas se voient dans l’obligation de fermer, repoussant inlassablement les sortis de films annoncés pour l’année 2020 et 2021. Si nous devons encore attendre pour la prochaine phase du MCU, incluant les films Eternals ou Spiderman 3, ainsi que le film centré sur Black Widow, Marvel Studio a décidé de poursuivre l’histoire de ses personnages par le biais de la plateforme Disney+

C’est donc la série WandaVision qui ouvre les festivités avec deux premiers épisodes diffusés le 15 janvier 2021, et pour vous faire un petit avis sur la qualité de la nouvelle addition à l’univers Marvel, nos amis chez Skript.fr l’ont visionné pour vous!

Si la série décidé de jouer le jeu de la surprise, en piochant dans les sitcoms cultes de ces 50 dernières années, telles que “Ma sorcière bien aimée” ou “The Golden Girls“, elle semble tout de même être une pierre angulaire du futur des Avengers. Nous savons que le personnage de la Sorcière Rouge rejoint le prochain film de Doctor Strange: In the multiverse of madness, de là à imaginer un prélude, il n’y a qu’un pas.

Retrouvez l’avis de Skript.fr sur la série, chaque vendredi!

Punisher Soviet

Punisher Soviet

Garth Ennis

Garth Ennis est né en 1970 en Irlande du Nord, il a notamment scénarisé Preacher avec Steve Dillon entre 1997 et 2000, Punisher entre 2001 et 2008 (Dillon, Larosa parmi d’autres aux dessins), The Boys de 2006 à 2012 avec Darick Robertson aux dessins.

Jacen Burrows est né en 1972 aux Etats-Unis d’Amérique, il a commencé sa carrière en illustrant les jeux de rôles Donjon et Dragons et Star Wars. Dans sa bibliographie on peut noter 303, Chronicles of Wormwood et Crossed de Garth Ennis, divers romans graphiques avec le seul et unique Alan Moore, ainsi que Scars avec Warren Ellis au scénario.

Dans cette histoire en 6 chapitres, le Punisher semble confronté à … lui-même ? En effet, une mystérieuse personne semble prendre les devants des cibles choisies par le Punisher et le double constamment. Au point que d’autres attaques lui sont attribuées par les membres de la pègre new yorkaise. Cet homme attendra dans une des planques de la pègre pour discuter avec le Punisher … et s’excuser de lui avoir attiré des ennuis.

Couverture de Punisher Soviet

En effet, cet homme mène sa propre vendetta contre les agents d’un ancien militaire russe reconverti dans le grand banditisme. Notre homme est donc venu à New York pour régler son différend et pour cela il a besoin de l’aide de Frank Castle. Ainsi, Valery Stepanovich cherche à se venger de Konstantin Pronchenko, homme d’affaires et ancien haut gradé de l’armée russe qui a trahi son armée. Valery a survécu au guet-apens qui l’attendait, mais pas ses camarades. S’en est suivi des années de souffrance et de rancœur qui ont fait germer en lui son besoin de vengeance. Ainsi, après avoir perdu femme et enfants sa vengeance démarre… 

Frank toujours prêt à nettoyer New York accepte de venir en aide, suit alors une traque rapide ayant pour but de paralyser les plans de Pronchenko.

Frank et Valery arriveront-ils à empêcher la mise à bien des plans de Pronchenko ? Je vous laisse le découvrir dans la lecture de ce comics !

Dans cette nouvelle aventure de l’anti-héro au crâne, Ennis nous offre un nouveau personnage aux origines et motivations proches de celle de Frank Castle. Ainsi, un véritable “Punisher Soviet” aussi mortel et efficace que son homologue américain nous est présenté. Il en est presque troublant de voir comment le personnage de Castle se laisse “apprivoiser” par Valery de premiers abords … avant de comprendre que les deux ont été taillés dans le même arbre sur 2 continents différents.

L’histoire n’est pas exempte de défauts que je ne révélerais pas ici pour ne pas vous gâcher la lecture de ce comics. On peut noter une intention particulière à élaborer l’histoire de Stepanovich, dont on peut ainsi considérer être le véritable sujet et protagoniste de cette histoire et non pas Castle. Cependant, cela reste une histoire du Punisher assez convaincante, comme Ennis a pu en écrire à partir de 2001 et ce, jusqu’en 2008.

Comme toujours le dessin de Burrows fonctionne, le découpage des cases est clair, les arrières plans sont toujours détaillés. Le duo Ennis/Burrows fonctionne particulièrement bien comme on a pu le voir dans des séries comme Crossed, 303 ou encore Les Chroniques de Wormwood. La violence graphique y est crue, froide, méthodique, comme les deux Punisher de notre histoire, trouvant son apogée à la fin du récit. De plus, l’action y est toujours lisible. Ainsi, j’ai eu la sensation de retrouver des dessins du regretté Dillon qui a œuvré plusieurs fois sur le Punisher, dont un superbe run avec Ennis au scénario.

Ce Punisher Soviet est donc une vraie réussite, sur le plan du scénario propose une version russe du Punisher, la caractérisation des personnages qui est un véritable atout. Le rythme proposé par le dessin et le scénario permet de ne pas se lasser de l’histoire, pouvant se lire d’une seule traite. Je le recommande vivement aux personnes souhaitant découvrir une histoire du Punisher avec une résolution somme toute assez typique du personnage, mais dont l’exécution est atypique comme seul sait le faire Garth Ennis.

Quentin Bossard