Pourquoi lire des comics en V.O?

Pourquoi lire des comics en V.O?

A plein rêves est une librairie spécialisée en comic-books, nous sommes fiers de pouvoir vous proposer une large gamme de titre et de genres différents. Que ce soit chez DCcomics ou Marvel, ou encore dans un large choix de comics indépendants, nous faisons en sorte que vous puissiez trouver votre bonheur.

Malheureusement, aussi fournie soit elle, l’édition Française a ses limites, il est impossible d’importer en France toutes les créations made in U.S.A. Les maisons d’éditions françaises se voient malheureusement dans l’obligation de faire des choix drastiques quant à la publication de certaines histoires, que soit par choix éditoriales ou économiques. Certains héros ne rencontrent pas en France leur publique, malgré leur importance dans certains récit.

Mais alors, comment lire les dernières aventures de Savage Dragon? Les combats de America Chavez ? Ou la saga Hellmouth?Une solution existe, la Version Originale!

Le fait de lire en import à plusieurs avantages, le premier et le plus évident c’est la possibilité de lire vos histoires préférées à l’heure de leur sorties américaines. Nous avons a chance de pouvoir mettre à votre disposition les derniers numéros de vos comics préférés, la semaine de leur sortie!

Le second, la fidélité des dialogues et de l’écriture! Le traducteur a un devoir d’adaptation de l’ouvre, et si ce dernier permet de faire découvrir les comics au plus grand nombre, il est inévitable d’avoir des changements lors du passage de l’anglais au français. Lire en VO vous permet d’apprécier toute l’écriture de l’auteur.

La troisième raison, est tout simplement l’objet. Si nous aimons tous les histoires, suivre les aventures de nos héros préférés, nous aimons aussi la valeur qu’apporte l’inédit. Le fait de pouvoir se dire que le comics que nous tenons est une édition originale et non une réédition. Avec la VO vous vous assurez d’obtenir la première impression d’une oeuvre qui deviendra peut être un classique.

Dark knights Death Metal, Let’s Rock!


Le dark knight a toujours été une icone de la pop culture, et il est normal que son style tout sombre et latex ait fini par inspirer un récit aux allure d’album de Metal.

Depuis le reboot de l’univers DC post flashpoint, les noms de Scott Snyder et Greg Capullo sont associés à ce lui du cape crusader, avec son histoire introduisant la cour des hiboux. Le duo a su donner tout au long son run sur le chevalier noir une nouvelle fraicheur au titre, que ce soit par l’ajout d’une nouvelle mythologie gothamienne, en offrant une nouvelle genese au héros dans l’an zero et en touchant du doight le Dark Knight Mutiverse dans la reléve.

Batman Metal, premier récit du Dark Multiverse, raconte l’histoire des mutlivers noirs, des univers où toutes les crises se sont soldées par l’échec des héros et de la justice. Guidés par le métal N, des entités sombres, avatars pervertis de Batman, s’attaquent à l’univers de la ligue de justice, mené par le Batman qui rit, un Batman contaminé par la toxine du Joker. Avec l’aide de ses coéquipiers, le chevalier noir réussi à repousser l’invasion, et à rétablir la paix sur terre. Malheureusement cela n’est pas sans conséquence ; le mur source, qui maintiens la cohésion du multivers a été brisé, et une autre menace se profile à l’horizon.

Alors que cette nouvelle crise ébranle les fondations de la réalité, Batman et Superman eux, tentent d’endiguer un danger encore plus concret, les machinations du « Batman qui rit » resté sur terre, pendant que Lex Luthor lance l’année du crime, un plan consistant à apporter une aide financière et technique aux vilains du monde entier, afin de faire basculer la balance entre le bien et le mal et ainsi satisfaire sa nouvelle maitresse, Perpetua, mère de l’univers.

Il est difficile de faire un résumé de Dark Knight Metal, sans en divulguer les rebondissements, le récit est si dense et complexe ; et surtout s’étale sur prés de dix ans d’éditions. Scott Snyder crée avec son histoire, des liens qui remontent à l’aube des temps et qui connectent tous les personnages de l’univers DC dans une fresque épique dont l’apothéose se joue avec Dark Knight Death metal.

Dark Knight Death metal est en parution chez Urban comics

WandaVision, la suite du Marvel Cinematic Universe? (Vidéo)

WandaVision, la suite du Marvel Cinematic Universe? (Vidéo)

Prévu pour 2020, black Widow n’est toujours pas sorti en salle, et pourrait devenir une exclu Disney+

Alors que la pandémie fait rage partout dans le monde et que les cinémas se voient dans l’obligation de fermer, repoussant inlassablement les sortis de films annoncés pour l’année 2020 et 2021. Si nous devons encore attendre pour la prochaine phase du MCU, incluant les films Eternals ou Spiderman 3, ainsi que le film centré sur Black Widow, Marvel Studio a décidé de poursuivre l’histoire de ses personnages par le biais de la plateforme Disney+

C’est donc la série WandaVision qui ouvre les festivités avec deux premiers épisodes diffusés le 15 janvier 2021, et pour vous faire un petit avis sur la qualité de la nouvelle addition à l’univers Marvel, nos amis chez Skript.fr l’ont visionné pour vous!

Si la série décidé de jouer le jeu de la surprise, en piochant dans les sitcoms cultes de ces 50 dernières années, telles que “Ma sorcière bien aimée” ou “The Golden Girls“, elle semble tout de même être une pierre angulaire du futur des Avengers. Nous savons que le personnage de la Sorcière Rouge rejoint le prochain film de Doctor Strange: In the multiverse of madness, de là à imaginer un prélude, il n’y a qu’un pas.

Retrouvez l’avis de Skript.fr sur la série, chaque vendredi!

Punisher Soviet

Punisher Soviet

Garth Ennis

Garth Ennis est né en 1970 en Irlande du Nord, il a notamment scénarisé Preacher avec Steve Dillon entre 1997 et 2000, Punisher entre 2001 et 2008 (Dillon, Larosa parmi d’autres aux dessins), The Boys de 2006 à 2012 avec Darick Robertson aux dessins.

Jacen Burrows est né en 1972 aux Etats-Unis d’Amérique, il a commencé sa carrière en illustrant les jeux de rôles Donjon et Dragons et Star Wars. Dans sa bibliographie on peut noter 303, Chronicles of Wormwood et Crossed de Garth Ennis, divers romans graphiques avec le seul et unique Alan Moore, ainsi que Scars avec Warren Ellis au scénario.

Dans cette histoire en 6 chapitres, le Punisher semble confronté à … lui-même ? En effet, une mystérieuse personne semble prendre les devants des cibles choisies par le Punisher et le double constamment. Au point que d’autres attaques lui sont attribuées par les membres de la pègre new yorkaise. Cet homme attendra dans une des planques de la pègre pour discuter avec le Punisher … et s’excuser de lui avoir attiré des ennuis.

Couverture de Punisher Soviet

En effet, cet homme mène sa propre vendetta contre les agents d’un ancien militaire russe reconverti dans le grand banditisme. Notre homme est donc venu à New York pour régler son différend et pour cela il a besoin de l’aide de Frank Castle. Ainsi, Valery Stepanovich cherche à se venger de Konstantin Pronchenko, homme d’affaires et ancien haut gradé de l’armée russe qui a trahi son armée. Valery a survécu au guet-apens qui l’attendait, mais pas ses camarades. S’en est suivi des années de souffrance et de rancœur qui ont fait germer en lui son besoin de vengeance. Ainsi, après avoir perdu femme et enfants sa vengeance démarre… 

Frank toujours prêt à nettoyer New York accepte de venir en aide, suit alors une traque rapide ayant pour but de paralyser les plans de Pronchenko.

Frank et Valery arriveront-ils à empêcher la mise à bien des plans de Pronchenko ? Je vous laisse le découvrir dans la lecture de ce comics !

Dans cette nouvelle aventure de l’anti-héro au crâne, Ennis nous offre un nouveau personnage aux origines et motivations proches de celle de Frank Castle. Ainsi, un véritable “Punisher Soviet” aussi mortel et efficace que son homologue américain nous est présenté. Il en est presque troublant de voir comment le personnage de Castle se laisse “apprivoiser” par Valery de premiers abords … avant de comprendre que les deux ont été taillés dans le même arbre sur 2 continents différents.

L’histoire n’est pas exempte de défauts que je ne révélerais pas ici pour ne pas vous gâcher la lecture de ce comics. On peut noter une intention particulière à élaborer l’histoire de Stepanovich, dont on peut ainsi considérer être le véritable sujet et protagoniste de cette histoire et non pas Castle. Cependant, cela reste une histoire du Punisher assez convaincante, comme Ennis a pu en écrire à partir de 2001 et ce, jusqu’en 2008.

Comme toujours le dessin de Burrows fonctionne, le découpage des cases est clair, les arrières plans sont toujours détaillés. Le duo Ennis/Burrows fonctionne particulièrement bien comme on a pu le voir dans des séries comme Crossed, 303 ou encore Les Chroniques de Wormwood. La violence graphique y est crue, froide, méthodique, comme les deux Punisher de notre histoire, trouvant son apogée à la fin du récit. De plus, l’action y est toujours lisible. Ainsi, j’ai eu la sensation de retrouver des dessins du regretté Dillon qui a œuvré plusieurs fois sur le Punisher, dont un superbe run avec Ennis au scénario.

Ce Punisher Soviet est donc une vraie réussite, sur le plan du scénario propose une version russe du Punisher, la caractérisation des personnages qui est un véritable atout. Le rythme proposé par le dessin et le scénario permet de ne pas se lasser de l’histoire, pouvant se lire d’une seule traite. Je le recommande vivement aux personnes souhaitant découvrir une histoire du Punisher avec une résolution somme toute assez typique du personnage, mais dont l’exécution est atypique comme seul sait le faire Garth Ennis.

Quentin Bossard